Post Baroque 2007

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Janvier-Février 2007:

Le point sur les premiers concertos pour piano...

Brahms: concerto pour piano n°1 en ré mineur

Clifford Curzon, piano

Orchestre Philharmonique de Londres, direction: Georges Szell

Chopin: concerto pour piano n°1 en mi mineur

Martha Argerich, piano

Orchestre symphonique de Montréal, direction: Charles Dutoit

Mendelssohn: concerto pour piano n°1 en sol mineur

Rudolf Serkin, piano

Orchestre de Philadelphie, direction: Eugène Ormandy

Tchaïkovski: concerto pour piano n°1 en sib mineur

Emil Gilels, piano

Philarmonia Orchestra, direction: Lorin Maazel

Clifford Curzon    Martha Argerich    Rudolf Serkin    Emil Gilels

Après la véritable tempête qui secoue l'ouverture orchestrale monumentale du concerto de Brahms, le piano entre par une petite porte dérobée, tout en douceur. Mais ce n'est que l'espace d'un instant. Il rebondi et s'affirme sur les trilles légendaires, ceux-ci sont alors repris par l'orchestre dans un déchaînement total. A l'opposé d'un tel cataclysme se trouve une douceur toute chopinienne ; pas vraiment ménagée par la grande Argerich mais inévitablement présente. Bien que ce concerto soit numéroté comme le premier il est en fait, chronologiquement, le second. Dans la même veine se trouve Mendelssohn avec une sensibilité à fleur de peau. Après la reprise du thème orchestral, le piano intervient avec un thème puis est coupé par l'orchestre et reprend ce thème en le déclinant d'une nouvelle manière ce qui crée une ambiance triste et mélancolique. La suite n'est que le développement de ce thème. Le célébrissime concerto de Tchaïkovski s'ouvre par un appel des cors auquel répond l'orchestre par des coups brefs. S'ensuit une joute entre le piano qui enchaîne successivement trois accords du plus grave au plus aigu et l'orchestre qui déroule son thème mélancolique et superbement romantique. Le piano prend finalement le dessus et entame alors une longue série de phrases virtuoses.

 

 

Mars-Avril:

Mozart et la symphonie...

Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam, direction: Nikolaus Harnoncourt

Symphonie n° 25

Symphonie n°38 "Prague"

Symphonie n°40

Symphonie n°41 "Jupiter"

Quelle ingéniosité et quelle maturité à 17ans pour écrire une symphonie aussi dramatique que la n°25. D'un effectif sobre et réduit (cordes, hautbois et cors) Mozart tire une de ses symphonies les plus denses dramatiquement. Ce n'est peut-être pas la symphonie la plus riche en idées musicales (thèmes basiques mais fort efficaces au demeurant!) mais son élan tragique et fougueux constitue une pierre du futur édifice symphonique Mozartien. Quelques années plus tard, la violence se fera plus prenante dans la symphonie écrite pour être jouée à Prague, numérotée n°38, avec timbale et contrastes dynamiques plus appuyés. L'ouverture initiale de cet extrait ne laisse pas envisager la suite bien plus enjouée voire survoltée et revigorante grâce à ses thèmes mélodiques.

 

 

Mai-Juin:

Les dernières symphonies...

Beethoven, symphonie n°9

Les Berliner Philarmoniker dirigés par Karajan

Schubert, symphonie n°9 "La grande"

Les Wiener Philarmoniker dirigés Georg Solti

Brahms, symphonie n°4

Les Wiener Philarmoniker dirigés par Carlos Kleiber

Bruckner, symphonie n° 9

Les Berliner Philarmoniker dirigés par Karajan

Le mythe de la neuvième symphonie naît avec Beethoven: on ne peut pas dépasser le nombre de neuf symphonies sans trépasser. Schubert et Bruckner en feront les frais. Brahms se contenta de 4 symphonies (mais quelles symphonies!) et ne risqua donc pas d'y passer...

 

 

Juillet-Août:

Les concertos pour piano de Beethoven

Concerto pour piano n°1:

Emil Gilels, Orchestre d'Etat d'URSS dirigé par Kurt Masur

Rondo, Allegro Scherzando

Concerto pour piano n°2

Martha Argerich, London Sinfonietta

Allegro

Concerto pour piano n°3:

Andràs Schiff, Orchestre d'Etat de Dresde, dirigé par Bernard Haitink

Allegro Con Brio

Concerto pour piano n°4:

Claudio Arrau, Orchestre d'Etat de Dresde, dirigé par Colin Davis

Andante Con Moto

Concerto pour piano "empereur" n°5:

Leon Fleisher, Orchestre de Cleveland, dirigé par George Szell

Allegro

Après 2 premiers concertos encore très mozartiens et très joueurs (surtout le second), Beethoven révolutionne le genre avec un monumental concerto n°3; une oeuvre sombre et très dense où tous les instruments sont très sollicités. Le 4ème sera plus doux et plus rêveur. Le 5ème, oeuvre grandiose et spectaculaire fait la part belle à la virtuosité.

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